Bonjour à tous ! Je suis accro à l'Ayurveda depuis que j'ai commencé à l'étudier en tant que praticienne en 2016 - trois ans de plongée profonde, plus une année de formation en tant que conseillère en santé ayurvédique. En 2019, j'en avais fini avec les livres et j'ai commencé à pratiquer, d'abord sur moi-même, puis avec une cinquantaine de clients. En grandissant, je pensais que la santé était un jeu occidental : prendre une pilule, régler le problème. Mais l'Ayurveda ? C'est comme un ami sage qui vous voit, et pas seulement le problème. Nous allons analyser cela - c'est une approche personnelle, holistique et un peu révélatrice.
Imaginez : une personne entre dans ma salle de consultation, peut-être avec une toux tenace ou des articulations douloureuses. Je ne me concentre pas uniquement sur le symptôme, comme on me l'a enseigné dans les cours de santé à l'occidentale. Au lieu de cela, je regarde la personne dans son ensemble - ses bizarreries, son tempérament, la façon dont elle commence sa journée. R.H. Singh appelle cela Rogi-roga Pariksha : examiner le patient et la maladie, côte à côte. Ce n'est pas "voici un corps malade", c'est "voici un être humain avec une histoire et un hoquet". La médecine occidentale se concentre sur les poumons, le foie, les organes fixes. L'Ayurvéda fait un zoom arrière pour avoir une vue d'ensemble.
Ce qui me fait revenir, c'est ce concept de "santé résiduelle". Même lorsque vous êtes au plus bas, il vous reste encore un peu de jus - ce que Singh appelle avagista svasthya. Je l'ai vu chez mes clients : cette étincelle de bien-être qui ne demande qu'à se manifester. L'astuce de l'Ayurvéda consiste à alimenter cette flamme par l'auto-guérison (svabhavoparamavada) et à se débarrasser des fauteurs de troubles (nidanaparivarjana). C'est comme entretenir un jardin : enlever les mauvaises herbes, nourrir ce qui pousse. Les solutions occidentales ? C'est un peu comme si un mécanicien changeait des pièces - efficace, certes, mais qui manque parfois l'âme de la chose.
Singh met en évidence les différences. L'Ayurvéda est expérientiel - fondé sur des siècles de sagesse vécue, comme ce que j'ai appris sur le tas. La médecine occidentale est expérimentale : on tranche, on teste, on prouve. L'ayurvéda est holistique et vous considère comme un être à part entière ; la médecine occidentale est analytique et vous découpe en morceaux. Et c'est là que le déclic se produit pour moi : L'ayurvéda s'intéresse à la fonction - comment votre corps fonctionne en tant qu'unité - alors que la médecine moderne recherche la structure, liant chaque douleur à un engrenage. Avec mes clients, je ne me contente pas de demander "où avez-vous mal ?". J'utilise dagavidha pariksha - ce bilan décuplé - pour creuser dans leurs vibrations, leur rythme, leur force restante.
La pratique sur moi-même m'a d'abord appris ceci : la santé, ce n'est pas seulement l'absence de maladie. C'est se sentir vivant. J'ai guidé des personnes pour qu'elles s'appuient sur cette lueur de bien-être et qu'elles la voient grandir - c'est cela la magie. L'Ayurveda n'est pas là pour remplacer les radiographies ou les antibiotiques, c'est un autre regard, un regard que j'ai vécu et respiré. La prochaine fois que vous serez en congé, demandez-vous : qu'est-ce qui est encore fort en moi ? Comment puis-je m'en inspirer ? Partagez vos réflexions ci-dessous, envoyez-moi un message sur X ou écrivez-moi une note - gardons cela en vie !
-Olivier, avec un coup de pouce de Grok à xAI